Favrichon & Vignon ouvre ses portes pour les Journées Usines Ouvertes

Édition 2025
17/02/2025

Un savoir-faire ancré dans le temps

Depuis 1890, Favrichon & Vignon produit des céréales bio à Saint-Symphorien-de-Lay (région Auvergne Rhône-Alpes). Forte de son ancrage local, l’entreprise d’agroalimentaire a su évoluer en alliant tradition et modernité pour répondre aux attentes des consommateurs. Aujourd’hui, l’entreprise compte 60 salariés ETP, pour un chiffre d’affaires ANNUEL de 19,7 M€ en 2023

Chaque année, environ 4 000 tonnes de céréales sont transformées dans son usine, puis distribuées en magasins bio spécialisés, en grande distribution et dans le secteur BtoB. Son offre variée permet de toucher un large public, soucieux de consommer des produits sains, responsables – et gourmands !-  pour le petit déjeuner.

Engagée dans une démarche durable, Favrichon & Vignon privilégie les circuits courts et optimise ses procédés industriels pour limiter son impact environnemental. Cette volonté se traduit par un approvisionnement en matières premières locales et une amélioration continue de ses méthodes de production.

Un engagement concret pour une industrie responsable

« Nous avons toujours cherché à concilier performance industrielle et responsabilité environnementale. Aujourd’hui, nous allons encore plus loin avec des actions concrètes sur l’ensemble de notre chaîne de production« , explique Matthieu Cesari, Responsable communication de l’entreprise.

L’entreprise a ainsi mis en place une politique ambitieuse de réduction des déchets : en 2024, 100 % des déchets alimentaires sont revalorisés en alimentation animale, et près de 80 % de l’ensemble des déchets sont recyclés. Cette démarche s’accompagne d’une lutte contre le gaspillage alimentaire, avec une réduction de 36 % des pertes entre 2022 et 2024.

L’efficacité énergétique est aussi au cœur des priorités. Entre 2023 et 2024, l’usine a diminué sa consommation de gaz de 15 %.

« Nous savons que l’emballage est un enjeu crucial. C’est pourquoi nous avons fait en sorte que 100 % de nos emballages à marque Favrichon soient recyclables, et nous continuons à travailler sur de nouvelles alternatives durables« , ajoute Matthieu Cesari. Une refonte complète des packs a été réalisée pour renforcer cette démarche d’éco-conception, tout en continuant d’innover, avec par exemple le développement du vrac et des formats familiaux qui limitent le recours aux emballages.

Cet engagement global est reconnu par la certification Bio Entreprise Durable (BioED), obtenue en 2021, qui atteste des efforts de l’entreprise en matière d’approvisionnement responsable, d’impact environnemental maîtrisé et de valorisation sociale.

Les Journées Usines Ouvertes seront l’occasion pour le public de découvrir concrètement ces engagements et de mieux comprendre comment l’industrie agroalimentaire peut conjuguer performance et responsabilité.

Ouvrir les portes : un exercice de transparence essentiel

Depuis toujours, Favrichon & Vignon entretient un lien fort avec son territoire et ses producteurs locaux. Son ancrage dans la Loire est au cœur de son identité, et ouvrir ses portes permet aussi de valoriser cette proximité avec son écosystème.

« On trouve que c’est un exercice de transparence fondamental d’ouvrir nos usines pour montrer aux consommateurs qu’il n’y a pas de tabou. On est heureux de leur montrer comment on prépare leurs céréales« , explique le responsable communication de Favrichon & Vignon. “C’est pour cette raison que nous avons tout de suite souhaité participer aux Journées Usines Ouvertes.”

Cette volonté d’ouverture s’inscrit dans un engagement de longue date : permettre au public de découvrir chaque étape de fabrication et expliquer les choix qui garantissent qualité et sécurité alimentaire. Les visiteurs pourront observer chaque étape clé du processus de production, du choix des matières premières aux procédés de transformation.

« L’industrie agroalimentaire a parfois une image négative, entretenue par certains reportages. Nous voulons montrer une autre réalité : une industrie engagée, respectueuse et ancrée dans son territoire« , insiste-t-il, avant d’évoquer le rapport d’étonnement des visiteurs : “les gens sont très surpris de voir comment fonctionne l’usine, comment on fabrique leurs céréales. Cela contribue à modifier leur regard sur les process industriels et plus largement, sur l’alimentation fabriquée. Ils se rendent compte que c’est un peu comme cuisiner chez soi, mais à beaucoup plus grande échelle. Et ç’est très rassurant pour eux !” 

L’événement est aussi une occasion de susciter des vocations, en particulier chez les jeunes filles, encore peu représentées dans certains métiers industriels. Favrichon & Vignon s’engage activement pour la parité dans l’industrie, mais constate encore des difficultés à recruter des femmes sur certains postes techniques, faute de candidates.

En participant aux Journées Usines Ouvertes, l’entreprise espère déconstruire certains stéréotypes et encourager davantage de jeunes filles à envisager une carrière dans l’industrie agroalimentaire. “Nous avons des lignes de production modernes, très automatisées, pour assister les humains dans leurs tâches. Les jeunes ont leur place ici, quel que soit leur profil« , ajoute Matthieu Cesari.

Bonnes pratiques et conseils pour une visite réussie

Fort de son expérience des visites d’usine, Favrichon & Vignon partage ses bonnes pratiques pour garantir une visite fluide et enrichissante, aussi bien pour les visiteurs que pour les équipes mobilisées. Pour Matthieu Cesari, l’essentiel tient en deux mots : la pédagogie et la communication. Voici quelques unes de ses astuces :

  • Bien préparer les équipes en interne : Il est important de sensibiliser les collaborateurs de l’entreprise en amont pour qu’ils soient informés et à l’aise avec l’événement.
  • Anticiper la logistique : Un e-mail récapitulatif est envoyé aux visiteurs avant la visite, précisant les consignes de sécurité, la tenue vestimentaire requise et les horaires exacts. Cela permet à chacun d’arriver préparé et d’éviter les imprévus.
  • Gérer le bruit et la compréhension : Certaines machines sont bruyantes. L’entreprise prévoit des zones de pause où les visiteurs peuvent poser leurs questions dans de bonnes conditions.
  • Encadrer l’usage des photos et des téléphones : Par souci de confidentialité et de sécurité, certaines zones ne peuvent pas être photographiées. Les visiteurs en sont informés dès leur arrivée et laissent leur portable au vestiaire. Matthieu Cesari souligne d’ailleurs que l’absence de portable favorise la concentration lors de la visite 😉
  • Faciliter l’échange et prolonger l’expérience : Un temps de discussion est prévu en fin de visite pour répondre aux interrogations des visiteurs. Après la visite, un e-mail est envoyé avec une galerie de photos prises lors de la visite, afin que chacun garde un souvenir de l’expérience.

« Nous voulons que chaque visiteur reparte avec une vision claire et authentique de notre métier. L’objectif est de rendre l’expérience aussi enrichissante que possible« , conclut le responsable communication.

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